Un musée unique au monde

À l’heure où le vol des bijoux au Musée du Louvre a secoué le monde entier, il existe un autre musée qui fait référence à ces trésors disparus. Vous pouvez y voir un masque rituel zambien ou un pendentif de l’antique cité de Palmyre par exemple. Ces objets, comme beaucoup d’autres, sont visibles dans un musée virtuel créé par l’Unesco pour sensibiliser au trafic de biens culturels. Ce projet lancé par la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay a une raison d’être :
« Par cet espace muséal unique, nous venons partager avec le plus grand nombre les enjeux de la lutte contre le trafic illicite de biens culturels, un trafic qui heurte les mémoires, brise les chaînes des générations et empêche la science.
Cette plateforme interactive réunit pour l’instant plus de 250 objets, un modeste aperçu d’un gigantesque trafic qui concerne au moins 57 000 biens, selon Interpol, partenaire de cette initiative. Activité criminelle, elle recouvre aussi bien le pillage du patrimoine dans les zones de conflits, les fouilles archéologiques clandestines que les vols et la contrefaçon d’œuvres d’art.
« L’objectif de ce musée, c’est de mettre les projecteurs sur ces œuvres, de les rendre visibles et de donner cette fierté aux populations.»
Pour, s’ils sont retrouvés, être réunis dans la Salle des retours où seront exposées les pièces retrouvées ou rendues à leurs pays d’origine. La tâche est lourde mais essentielle pour transmettre aux générations futures leur Histoire de l’art.

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