La nouvelle Fondation Cartier

Exposition Générale, c’est le nom qu’on donnait aux expositions organisées par les Grands Magasins du Louvre à la fin du 19e siècle, à l’endroit même où s’est installée aujourd’hui la Fondation Cartier. Avec des objets qui font preuve de nouveaux savoirs, de goûts éclectiques, de créations témoins de leur époque, ce musée fourre-tout est l’œuvre de l’architecte Jean Nouvel qui remet au goût du jour ce qui était le signe autrefois de manifestations commerciales transformées aujourd’hui en nouvelle pratique muséale.
Et donc, dès l’entrée, on ne sait où tourner son regard, les grandes machines au rez-de-chaussée, les fictions mêlant science et technologie dans les étages supérieurs, ce grand déballage d’œuvres en tout genre a de quoi dérouter le visiteur qui, je l’ai vu, s’assoit souvent pour comprendre ce qui se trouve devant lui.
Il s’agirait nous dit le catalogue « de rendre accessible la création contemporaine au plus grand nombre ».
Je ne peux que vous inciter à vous munir de cachets de Doliprane pour éviter le mal de nuque à force de tourner la tête dans tous les sens, du bas en haut et de gauche à droite, jusqu’au passage Valois, le passage souterrain qui reliait autrefois le métro aux Grands Magasins. En attendant des conférences, des visites organisées et des performances artistiques, ce nouveau lieu vit et vibre avec une foule qui se presse déjà et ce jusqu’au 23 août 2026.
Fondation Cartier pour l’art contemporain, 2 place du Palais-Royal, 75001 Paris.
Titre de l’exposition (ça ne s’invente pas ), « Des cabanes et des bicyclettes et des sous-marins, des machines et des architectures…», mais je me sens obligée de ne pas tout vous dévoiler ici pour vous laisser la découvrir à votre tour. Enfants et parents sont les bienvenus.

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